Dictionnaire d'Architecture
C

 


CABB

Nom anglais pour le castrum romain, ou bien une ancienne forteresse. On retrouve cette racine dans plusieurs noms de lieux dans le Pays de Galles, Caernarvon, Caerphily, Caerdiff, Caerleon, etc.

CANNELURES CABLEES

Celles qui sont contournées en forme de cables. Cet ornement apparait souvent à la fin du moyen âge en Angleterre dans l'achitecture de style normand.

norman cable-moulding

CABLING

the flutes of columns in classical architecture are said to be cabled when they are partly filled by cylinders.

CADRE

Architecture. On donne ce nom à toute bordure en pierre, marbre, stuc ou plâtre faite en relief ou en creux autour d’un bas-relief, d’un panneau ou d'une peinture. Ces cadres sont quelquefois décorés eux-mêmes de sculptures ou de peintures.
Maçonnerie. On appelle cadres, des saillies moulurées en pierre ou en plâtre que les maçons tracent au calibre sur les murs extérieurs ou intérieurs, les voûtes et les plafonds, pour former des compartiments, renfermant souvent des tables et des panneaux.
Charpente. Assemblage rectangulaire de quatre pièces de bois servant de fond à une lanterne qui éclaire une salle, un escalier, ou servant de chaise à la charpente d’un clocher.
Menuiserie. Bordure  encadrant un lambris ou un panneau de porte .

Les cadres sont des moulures poussées en relief ou en creux ou bien encore rapportées. Plusieurs profils sont employés pour ces moulures ; les uns, dits à petits cadres, sont ravalés et les autres, à grands cadres, ont une saillie, qui excède le nu des champs avec lesquels ils sont réunis au moyen de l’assemblage à rainures et languettes. On dit aussi qu’ils sont embrevés. Le cadre ornant un châssis, un volet, une porte, peut être simple ou à double parement, suivant qu’il est apparent d’un seul côté ou sur les deux faces ; dans le dernier cas, les deux profils peuvent être semblables ou différents. On nomme encore cadre, la bordure de bois qui entoure une glace.

Cæmentum

Mot latin que les Romains employaient pour désigner un appareil de construction formé soit de pierres brutes ou grossièrement équarries, entassées sans mortier, mais ayant leurs interstices remplis d’éclats plus petits, comme en présentaient la construction cyclopéenne, soit de petites pierres scellées dans le mortier. Le pre¬mier de ces modes de construction était appliqué aux enceintes fortifiées ; le se¬cond, plus particulièrement, aux maisons d’habitation.

CAEN (Pierre de)

Les carrières de la région de Caen en Normandie fournirent souvent les blocs nécessaires à la construction d'églises et de châteaux en Angleterre au XIème et XIIème siècle.

CAISSONS

Ornement pratiqué, en compartiment, à une voute ou à un plafond.

CALIBRE

Profil de moulure, découpé, qui sert à pousser des corniches, cadres etc.

CALUS

Entre les élèves de Dédale, nous dit l'histoire, ou, si l’on veut, la fable, il ne s’en trouve ]pas un qui ait inventé des choses aussi utiles aux arts et à l’architecture que le fils de sa sœur, appelé par Pausanias Calus, par quelques autres Accalus, Talus ou Altalus. On dit que ce jeune élève inventa la scie et le compas. On ajoute encore que Dédale conçut de cette invention une telle jalousie qu’il en tua l’auteur. Ce fut pour ce sujet qu’il sortit d’Athènes où il avait commis ce meurtre, et qu’il s’enfuit dans l’ile de Crète.

CAMAÏEUX

Peinture faite d'une ou deux couleurs seulement, sur fonds doré ou d'azur qui sert à représenter toutes sortes de sujets, particulièrement des bas reliefs. Le camaïeu à une couleur est très à la mode au XVIIIe siècle, à la Restauration et au Second Empire pour la réalisation de fresques.

Un camaïeu en gris s’appelle grisaille, et celui qui est peint en jaune cirage. Les plus riches camaïeux sont rehaussés d’or ou de bronze par hachures.

On croit que le mot CAMAÏEU vient du latin cameus, nom de toutes pierres dont les couleurs naturelles fout valoir le relief qu’on y taille, en le détachant du fond, ou qu’il dérive du grec chamai, qui signifie bas, parce qu’on y représente ordinairement des bas-reliefs.

CAMPANE

Mot dérivé du latin campana, qui signifie cloche. C’est le nom qu’on donne au corps du chapiteau corinthien qui, dénué de feuilles et de tous les ornements accessoires dont il est environné, ressemble effectivement à une cloche renversée. Le corps du chapiteau corinthien s’appelle aussi quelquefois vase, quelquefois tambour; et le rebord qui touche au tailloir s’appelle livre. Les noms qu’une certaine analogie de formes et une rencontre fortuite de configuration ont fait appliquer à certaines parties de l’architecture, ont produit quelquefois des équivoques dont il n’est pas toujours aisé de se garantir. Ainsi, le rapport qui se trouve entre la forme du corps du chapiteau corinthien et celle d'un vase, a fait croire à plus d'une personne que l’architecture s’était proposé cette imitation dans la forme de ce chapiteau. L’histoire de Callimaque, à qui la rencontra d’un panier ou d’un vase revêtu de feuilles d’acanthe, suggéra l’idée d’appliquer cette plante à la décoration du chapiteau corinthien, a encore accrédité cette croyance futile d’une imitation imaginaire dans la forme du corps du chapiteau. Ce n’est jus ici le lieu de développer la véritable raison de cette méprise : je renvoie ce détail à la théorie de l’ordre corinthien.

Campane. (Décoration.) Ornement de sculpture en manière de crépine, d’où pendent des houppes en forme de clochettes pour un dais d’autel, de trône, de chaire à prêcher, etc. Telle est la campane de bronze qui pend à la corniche composite du baldaquin de Saint-Pierre à Rome.
Campane de comble. On appelle ainsi certains ornements de plomb, chantournés et vides, qu’on met au bas du faite et du brisis du comble, tels qu’on en voit de dorés au château de Versailles.

 

 

CAMPANILE

Tour avec cloches, parfois détaché de l'église.

 

CARIATIDE

Figure de femme utilisée comme support, colonne ou pllier en architecture. PLUS --->

cariatides 1883 Marseille
Caryatides à Marseille, France, 1883.

CASTRUM

C’est le nom que les Romains donnaient à ce que nous appelons aujourd'hui camp et aussi à ce que nous appelons caserne. Dans les provinces conquises, les Romains avoient coutume de laisser des corps d’armée considérables, et des garnisons qui occupaient dans les villes des bâtiments auxquels on donnait le nom de castrum. Rome, centre de toute cette puissance militaire, avoir dans l'enceinte de ses murs un assez grand nombre de semblables édifices, dont le souvenir s’est conservé à l’aide de quelques vestiges encore existants, et surtout des noms castra peregrina, castra pratoria

Chalcidique

On appelait ainsi, chez les Romains, une sorte de portique ajouté aux édifices publics et particuliers, pour former une large en­trée couverte.
Le nom de cette construction vient de la ville de Chalcis, où elle semble avoir été particulièrement en usage.

Quelques auteurs ont donné aussi le nom de chalcidiques aux salles qui se trouvaient de chaque côté du tribunal dans la basilique romaine Par suite on pensa que ce nom s’appliquait encore à la nef transversale ajoutée aux premiers édifices chrétiens et qu’on nomme actuellement transept

 

Chalvraines (Pierre de)

Pierre calcaire provenant des carrières de ce nom situées près de Chaumont. la pierre de Chalvraines est un calcaire blanc, demi-dur, d’un grain fin, propre à la sculpture.

Chamaret (Molasse de)

Pierre calcaire demi-dure que l’on extrait de la carrière de Roche-Taillée, dans la commune de Chamaret, près de Montélimar. La molasse de Chamaret est blanchâtre, à grains fins.

Chambranle

Encadrement d’une porte, d’une fenêtre ou d’une cheminée, présentant l’aspect d’une traverse ou linteau supportée par deux montants ou pieds-droits. PLUS-->

 

CIPOLIN

Marbrerie. Mot qui vient de l’italien cipolino, petit oignon, et qui désigne un marbre auquel certai¬nes veines de mica ou de talc donnent de la ressemblance avec des enveloppes d’oignon. Généralement le fond des marbres cipolins est blanc, tandis que les veines sont grisâtres ou verdâ¬tres. PEINTURE. Genre de peinture en détrempe et vernis

CIPPE

Colonne peu élevée, souvent sans base ni chapiteau, ronde ou de forme quadrangulaire et que l’on plaçait sur les routes, en guise de bornes milliaires, avec inscriptions indiquant les distances, ou dans les champs, pour marquer les limites des propriétés; parfois aussi on y gravait les décrets du sénat. Mais, dans leur emploi le plus fréquent, les cippes étaient des monuments funéraires ; on les plaçait alors à l’endroit môme où étaient déposés les restes mortuaires, et on les recouvrait d’inscriptions et d’ornements qui rappelaient les noms, qualités et professions du défunt. Quelquefois la partie supérieure de ces édicules se terminait en fronton compris entre deux oreilles.

cippe

On faisait aussi usage de cippes dans un autre but que celui de rappeler le souvenir des morts. Lorsqu'on traçait avec la charrue l'enceinte d'une nouvelle ville, on fixait, d’espace en espace, des cippes recouverts d’inscriptions commémoratives. Telles étaient les bornes de pierre, hautes de trois pieds et demi, et larges de deux, qui marquaient, à Rome, l’enceinte religieuse de la ville, appelée pomœrium. Chacun de ces cippes portait une inscription relatant la date de sa pose et le nom du prince ou du consul sous lequel elle avait eu lieu. On donnait encore le nom de cippes aux pierres qui, lors du tracé de l’enceinte d’une ville, indiquaient les lieux destinés à des tours.

 

COLONNADE

from colunma Lat., a column; colonnata, Ital.; a range, or series of insulated columns supporting an entablature, or a succession of open arches : one of the most imposing works of architectural design. Colonnades are various in form, design, and application, and are composed of an indefinite number of columns. In temples and porticoes, where a colonnade of four columns support the entablature, the temple is termed tetrastyle; when six, hexastyle; when eight, octastyle; and when ten, decastyle. When the colonnade is in the front of, and projecting from, a building, it is termed a portico; when it surrounds a building, a peristyle; and when it is double, as in many of the ancient temples, it is called polystyle. The ancient Egyptians employed the colonnade as an ornament for the interior of their temples to a great extent. The Greek temples present many colonnades of great beauty and simplicity in their arrangement; but there is not any evidence that the Grecian architects ever employed coupled, grouped, or clustered columns, in any of their works.

baalbeck temple of jupiter

The ruins of Palmyra and Baalbeck, the Temple of Jupiter Olympius, at Elis, and the splendid ruins of the Parthenon, at Athens, with the magnificent Temple of Neptune, at Psestum, afford, perhaps, the finest known examples of external colonnades in the world. The celebrated wings, or colonnades of San Pietro, at Rome, erected by Bernini, consisting of 280 columns, each 40 feet in height, are considered the finest architectural works of the kind in Europe. (See COLUMN, PORTICO, TEMPLE.)

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COLONNE

round pillar: the term includes the base, shaft, and capital; the proportions vary according to the style or order: the term is also now applied to the piers in Norman and Gothic architecture; in the Norman style they are generally circular, sometimes square or octagonal, and very massive. In the Pointed style they become gradually lighter, till in the later periods the lightness of the clustered column appears almost marvellous; but much of the appearance is deceptive, as at Winchester the clustered columns actually incase the early Roman pier, yet they do not appear to the eye to be half the thickness [See --->].

 

 

 

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