Couronnement triangulaire d’un mur pignon, d’un portail, d'une fenêtre, dans l’architecture du moyen âge.
Le mot gable était originairement un terme de charpente désignant la réunion, à leur sommet, de deux pièces de bois inclinées. Ce nom s’appliquait particulièrement aux fermes qui composaient des charpentes provisoires établies, pendant le cours de la construction, au- dessus des voûtes des grands édifices. En effet, l’argent nécessaire à l'achèvement des travaux manquait souvent et il fallait couvrir les ouvrages en cours d’exécution, jusqu'au moment où les ressources indispensables pour les continuer étaient réunies.
Ces gables en charpente, composés de deux arbalétriers s’assemblant dans un bout de poinçon et réunis par un sous-entrait , donnèrent l’idée des gables en pierre qui apparurent au XIIIème siècle et servirent à clore les combles au-dessus des voûtes.
On en fit ensuite des sujets de décoration au- dessus des portails, des fenêtres, des lucarnes. Parmi ces gables en pierre, les uns sont pleins, les autres ajourés; leurs rampants sont simples ou ornés, leur sommet porte un fleuron, un bouquet ou un panache. Ci dessous le gable du portail de la cathédrale Notre Dame de Paris.
Pièce de fer que l’on fixe sur un bâti ou au chambranle d’une porte pour recevoir, dans un trou qu’on appelle empennage, le pêne d’une serrure, d’un verrou, d’une targette.
Pierre recreusée qui sert à conduire quelque part des eaux. Dans les chéneaux antiques, il y avait des ouvertures de ce genre ornées de têtes de lion, la gueule formant orifice de départ. Les architectes du moyen Age les sculptaient en forme d'animaux fantastique. Quelquefois aussi, des figures humaines remplaçaient les bustes ou corps entiers des animaux. A la Renaissance, les gargouilles affectent la forme de consoles accompagnées ou non de têtes humaines .
Terme de marbrerie qui signifie frotter un corps cylindrique, tel qu’un fût de colonne, dans une pierre, creusée à cet effet, et contenant de l’eau et du grès. Cette opération a pour but de dresser et d’unir ce corps.
Ornements gaufrés: on désigne ainsi un genre d’ornements particuliers à l’époque romane, qui reproduisent en creux la forme que les diamants et têtes de clous donnent en relief.
Grès siliceux, assez dur, blanc, à grains très fins, qui porte jusqu’à 2 mètres de hauteur d’assise, et que l’on tire de la carrière de Gennes, près de Saumur.
Se dit d’un plan, d’une élévation, etc., dont les proportions sont parfaitement observées.
--1° Assemblage de tuyaux par lesquels l'eau jaillit en formant une figure quelconque, dans les bassins, les fontaines destinées à l’orne-mentation des parcs, des jardins ou dos places publiques
--2° Chandelier à plusieurs branches qui sert à la décoration des salles d’apparat.
Partie d'une marche d'escalier qui n’est pas recouverte par la marche suivante et sur laquelle on pose le pied. La largeur du giron se mesure sur la ligne de foulée; elle est comprise entre 25 et 40 centimètres . On appelle giron droit celui qui a la même largeur sur toute la longueur de la marche et giron triangulaire, celui qui va en s’élargissant, depuis le collet de la marche jusqu’à l'extrémité engagée dans le mur. Les girons triangulaires s'emploient dans les quartiers tournants des escaliers carrés ou à vis.
tuiles ou ardoises sont gironnées lorsqu’elles sont plus étroites à un bout qu'à l’autre.
Dans le langage du blason on dit qu’un écu est gironné quand il est divisé en plusieurs parties triangulaires dont les pointes s’unissent au centre de l’écu.
Plaque mince de tôle ou de cuivre que l'on fixe au som-met d’un comble pour indiquer la direction du vent. A cet effet, la girouette est montée sur une tige de fer sur laquelle elle peut tourner sous l'action du vent.
Calcaire demi-dur, provenant des carrières de la Chaponnière et de Cras, dans la commune de Givry, près de Châlon-sur-Saône. Cette pierre est de grain blanc, ho-mogène et propre à la sculpture.
Calcaire demi- dur extrait des carrières de Glay, dans l'arrondissement de Lyon. Cette pierre, de couleur jaune-nankin, à grains fins, mesure jusqu'à 2 mètres de hauteur d'assise.
Calcaire gré-seux, provenant de la carrière de Glénat, près de Riom. C’est une pierre dure, de couleur blanc-grisâtre, et qui porte de 0m,40 à 1 mètre de hauteur d'assise.
On désigne ainsi la décoration d’un ciel ouvert et lumineux où se trouve le nom de Dieu, entouré d'anges, de saints, de nuages et de rayons ; cette décoration sert de fond et de couronnement au maître-autel d’une église ou est peinte dans la voûte d'un dôme.
On désigne ainsi un petit pavillon de repos ou un cabinet de verdure placé dans un parc ou un jardin.
Enduit hydrofuge, bitumineux qui est composé d’huile de goudron et de brai.
Se dit des canaux à angles carrés ou ronds, qui servent d’ornements.
Stylet scellé dans une dalle et qui indique l’heure du jour par l’ombre qu’il projette sur un cadran appelé cadran solaire.
Le gnomon était connu des Babyloniens, qui le transmirent aux Grecs. C’était une lige verticale d’une certaine hauteur, autour du pied de laquelle étaient tracés des cercles concentriques sur un plan horizontal. Cet instrument donnait la ligne méridienne du lieu par la bissectrice de l’arc compris entre deux ombres égales, l'une du malin, l'autre du soir.
On appelle ainsi les petites portions de carreaux qui servent à faire les raccords dans les vides qui subsistent le long des murs après la pose d’un carrelage.
On donne le nom de pointes ou de moitiés aux parties plus grandes que l'on emploie également comme remplissages.
Ornement creux ou saillant qui affecte la forme d’un œuf très allongé ou d'une canelure en relief de forme ovoïde.
Moulure concave fréquemment employée dans les encadrements de portes ou de fenêtres, dans les corniches des plafonds intérieurs des appartements et d’autres parties d’architecture. On rencontre souvent des moulures taillées en gorge dans l’architecture ogivale des xiv° et xv* siècles, et dans les chambranles des fenêtres de la Renaissance.
Partie du chapiteau dorique qui est comprise entre l’astragale et les annelets. Le gorgerin est quelquefois orné de cannelures ou de fleurons
Moulure concave qui n’est qu’un diminutif de la gorge.
1° Petit canal creusé sur la cymaise d'une corniche, pour faciliter l’écoulement des eaux de pluie par les gargouilles.
2° Ce mot s’emploie encore dans le même sens que goulette.
Calcaire lacustre, celluleux que l'on extrait de la carrière de Lagureime, près de Moissac. Les pierres de Goudourville sont très répandues dans tout le département de Tarn-et-Garonne.
On donne ce nom, dans les cascades, à des rigoles en pente douce taillées sur des tablettes de pierre ou de marbre et qui sont interrompues, de distance en distance, par de petits bassins, en forme de coquille , d’où sortent des bouillons d’eau. On dit aussi goulotte.
Petit canal creusé sur la cymaise d’une corniche, pour faciliter l’écoulement des eaux de pluie par les gargouilles.
Calcaire crayeux, tendre que l’on extrait des carrières de Fréville, dans la commune de Goupillières, près de Bernay.
Ornement architectural qui a la forme d’une gousse végétale et que l’on trouve surtout, accompagnant les volutes, dans le chapiteau ionique .
Murs goutterots : on désigne ainsi, dans un bâtiment, les murs qui portent les gouttières
Architecture. Ornements qui décorent le plafond de la corniche dorique et le dessous des triglyphes, dans le même ordre . Dans le premier cas, les gouttes ont la forme de troncs de cône, et celle de troncs de pyramide dans le second cas.
Terme employé par les charpentiers, les menuisiers et les serruriers.
Charpente. Assemblage en grain d'orge : réunion de deux pièces de bois dont l'une est taillée en angle aigu et l'autre en angle rentrant.
Menuiserie. Cannelure ou ravalement triangulaire ou demi-circulaire en forme de dent de scie, que l’on pratique entre des moulures de menuiserie pour les dégager.
Grès demi dur, gris jaunâtre, à grains fins, qui provient des carrières de Gramont, près de Brive.
arbre à fond noir très intense et à racines blanches.
Calcaire saccharoïde dur, que l'on tire de la carrière du même nom, dans l'arrondissement de Gap. Cette pierre est d'un beau blanc ; elle est propre à la statuaire et susceptible de poli.
(Marbre de la). — Calcaire saccharoïde dur, que l’on lire de la carrière du même nom, près de Gap. Cette pierre est d’un beau blanc ; elle est propre à la statuaire et susceptible de poli. Sa hauteur d’assise va jusqu’à 2 mètres.
du latin granum, grain, de l'italien granito, « grenu », pierre siliceuse très dure, à structure cristalline et composée de quartz, de feldspath et de mica en proportions variables. C’est à la présence du quartz (silice pure ou presque pure) que le granit doit sa dureté, qui est d’autant plus grande que celte matière s’y trouve plus abondante et en grains plus fins.
Les granites sont d'origine plutonique, par opposition aux roches effusives d'origine volcanique comme le basalte. Ils se forment en profondeur par refroidissement très lent du magma, mélangé à d'autres roches. Les minéraux cristallisent alors dans un certain ordre : d'abord les micas, puis les feldspaths, enfin les quartz. Certains granites naissent de la fusion de la croûte continentale lors d'une collision entre deux plaques tectoniques. PLUS --->
Instrument que l’on emploie, dans le lever des plans, pour mesurer les angles sur le terrain.
Terme de serrurerie. On dit qu’un objet est en cuisse de grenouille, quand il affecte la forme que présente la cuisse de cet animal.
Calcaire compact bréchoïde, que l'on extrait des carrières de Salins et de la Dent-Blanche, commune de Grésy- sur-Isère, dans l’arrondissement d’Al-bertville, en Savoie. Cette pierre, très dure, de couleur noir nuancé, à pâte fine, est susceptible d’un beau poli.
Calcaire demi-dur, provenant de la carrière de Gréville, commune de Guillestre, dans l’arrondissement d’Embrun. Cette pierre, de couleur blanchâtre, à grains fins, est propre à la sculpture.
Architecture. Appendice que l'on remarque à la base des colonnes, dans l'architecture du moyen Age, et qui sert à racheter les angles de la plinthe laissés à découvert par les tores. Les griffes servent à adoucir les arêtes coupantes que formerait la plinthe à une hauteur où ces arêtes pourraient blesser les personnes qui passent ; car la plinthe, dans les colonnes à fortes proportions, s'élève précisément à la hauteur des hanches de l’homme et de son coude ; c'est pourquoi cette disposition n'existe que pour les grosses colonnes du rez-de-chaussée; les colonnes des étages supérieurs n'ont point de griffes à leur base. Les griffes disparurent lorsqu'à la fin du XIIIème siècle les plinthes, de carrées qu'elles étaient, devinrent octogonales.
marbres tachetés de rouge, de blanc ou de brun. On exploite, dans le département de l'Aude, certaines variétés de ce marbre que l’on, appelle la griotte brune, la griotte panachée et le marbre rouge vif appelé improprement griotte d’Italie.
Sorte de peinture qui est souvent employée dans la décoration des intérieurs. Ce mot répond à une manière de peindre qui opère avec une seule couleur grise, c’est-à-dire dans laquelle les couleurs véritables ne sont pas indiquées. La grisaille s’emploie volontiers dans les frises, dans les panneaux, dans les soubassements des ordres d’architecture.
genre de décoration où des figures bizarres d’animaux et des compositions fantastiques de monstres multiformes, deviennent les principaux objets d’ornement. Le grotesque serait aussi une nuance du bizarre.
Moulure convexe par le haut, et con¬cave par le bas. On la nomme aussi gueule renversé.
Solive posée obliquement dans un pan de bois, avec peu d’inclinaison, pour consolider cet ouvrage de charpente, que la décomposition en rectangles par des sablières horizontales et des poteaux verticaux ne rendrait pas suffisamment solide.
Petite porte de dégagement. Se dit aussi d’une petite ouverture à un grand portail.
Pièce de bois dans la charpenté d’un toit, qui sert à former un chevêtre , pour le passage des tuyaux de cheminée.
Faire des traits de différentes manières , entrelacés les uns dans les autres.
Différents traits et ornements qui, composés de réglets menés parallèlement sur les faces de plates-bandes et de soffites d’architraves, font plusieurs retours d’équerre. Il y en a de carrés, de ronds, de simples et de doubles.
Ornements pratiqués aux clefs saillantes d’arcs des voûtes gothiques.
Est le nom qu’on donne le plus ordinairement à un ornement très commun dans l’architecture, et qu’on appelle aussi feston. Les guirlandes se composent, soit de fleurs, soit de feuilles, soit de ces deux objets réunis par des cordons. Quelquefois on les fait courantes, c’est-à-dire continues, le plus souvent isolées, et attachées par les deux bouts à des clous ou à des agrafes. PLUS--->
Nom sous lequel les Grecs désignaient la partie de la maison habitée par les femmes. Dans les plus anciens temps, les femmes grecques habitaient l’étage supérieur de la maison, et le rez-de-chaussée était réservé pour la demeure des hommes.